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St Gabriel, station balnéaire dès 1898 !

     A L'origine la Société Anonyme de la plage de Saint Gabriel avait l'ambition de faire du hameau éponyme une Station Balnéaire renommée de la cote d'opale, bien avant toutes ses consoeurs.

     La station balnéaire de Saint Gabriel a été érigée dès 1898, sur les bords de la Manche, et bénéficiait d'une desserte par le chemin de fer du Nord (Boulogne-sur-mer, Paris, Arras, Lille), permettant aux touristes de se rendre directement de la gare de Dannes-Camiers à la plage de Saint Gabriel. Le service de la gare à la plage est assuré par plusieurs breaks et omnibus, qui font le trajet en moins de dix minutes.

Le hameau de Saint Gabriel possèdait une digue offrant une superbe promenade de 1200 mètres, des routes bien entretenues, et de nombreux chalets autour du Grand Hôtel de la Plage Saint Gabriel, premier palace du littoral.
Me hameau est complété par une Chapelle et
 une vingtaine de chalets proposés à la location.

     La Plage Saint Gabriel deviendra rapidement l'une des plus peuplées, et des plus fréquentées, des stations balnéaires du Nord, du Pas-de-Calais et de la Somme.

Bien située entre l'embouchure de la Canche et du ruisseau du Beau Rocher, elle jouit de 1200 mètres en façade sur la mer.
Les baigneurs y viennent pour profiter d'un sable d'une qualité exceptionnelle. Et les dunes, avec leurs pentes douces et régulières conduisant à la mer, sont un attrait supplémentaire pour eux.

     La plage est traversée par le ruisseau du Beau Rocher. Diverses sources d'une eau claire et limpide alimentent ce ruisseau (50 000 litres d'eau / jour). Il offre aux personnes délicates une eau ferrugineuse excellente, et rare à proximité de la mer. Il fournira en abondance les eaux potables et ménagères dont la station balnéaire a besoin.

     A environ 200 mètres de la plage on trouve un grand bois de sapins. Ce bois traversé en tous sens par des sentiers nombreux est un but de promenade tout indiqué pour les baigneurs.
L'air y est parfumé d'essences résineuses ; de nombreux bancs invitent les promeneurs à s'arrêter un moment à l'ombre des arbres.

Malheureusement en mars 1912, une forte tempête a mis fin à l'essor de St Gabriel, en détruisant totalement la digue, le Grand Hôtel de la plage, et quelques chalets à proximité.    


Remerciements à l'Association Histopale pour le contenu, et les médias

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